VIDÉO LSQ // Entrevue de Lise Dion avec la journaliste du journal Métro


Journal Métro // Le 2 octobre 2011
 Par: Jennifer GUTHRIE


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Lise Dion est porte-parole, pour la troisième année, de la campagne de sensibilisation Mémo-mamo de la Société canadienne du cancer. Métro a voulu savoir pourquoi l’humoriste a la cause du cancer du sein à cœur.

Pourquoi vous impliquez-vous dans la campagne Mémo-mamo?

Deux personnes proches de moi ont eu le cancer du sein. Pour ma mère biolo­gique, ça s’est bien terminé, mais pour une de mes amies, qui avait 34 ans lorsque son cancer a été diagnostiqué, ça a été plus difficile. Elle a dû se faire enlever les deux seins. J’ai trouvé ça terrible qu’une femme doive passer par ça à cet âge-là. J’étais même fâchée de la voir malade à ce point-là, d’autant plus qu’elle venait d’accoucher d’un troisième enfant. Le cancer du sein est une maladie tellement sournoise.

Quel est l’objectif de la campagne Mémo-mamo?

On veut sensibiliser les femmes de 50 à 69 ans à l’importance d’aller passer une mammographie. On s’est aperçu que, malgré le programme du gouverne­ment qui est en place, beaucoup de femmes ne vont pas passer le test. Le Mémo-mamo [un porte-clef fait de quatre billes, qui illustrent la taille des masses qui peuvent être détectées par un auto-examen des seins et la taille de celles qui peuvent être détec­tées grâce à une mam­mo­gra­phie] est un objet qui devrait rappeler à toutes les femmes l’impor­tance de la mammographie.

Est-il difficile de faire la promotion de la mammographie?

Oui. C’est difficile parce qu’il y a encore une vieille mentalité qui existe et qui dit : «J’ai peur d’y aller parce que je ne veux pas qu’ils découvrent quelque chose.» D’autres femmes hésitent à aller passer une mammo­graphie parce que c’est douloureux. On essaie de les convaincre en leur rappe­lant que ça ne dure que 30 secondes par sein et que ça peut leur sauver non seulement la vie, mais aussi leurs seins.

Est-ce important, selon vous, de protéger les seins des femmes?

Les seins font partie de la féminité et du rapport mère-enfant. Quand j’étais jeune, j’aimais ça quand ma mère m’appuyait sur ses seins pour me consoler. Combien de fois j’ai pleuré sur ses seins! Perdre un sein, pour une femme, ça veut dire perdre sa confian­ce, ça peut aussi vouloir dire avoir de la difficulté dans ses relations ensuite. C’est dur pour une femme de perdre sa féminité. Quand on se regarde dans le miroir après une ablation, ça doit être terrible comme choc. Le diagnostic doit être déjà difficile à prendre, mais d’en plus avoir son corps amputé… J’ai vraiment peur du cancer du sein et je fais partie du programme gouverne­mental, donc je passe les examens.

Le cancer du sein a droit à une importante vitrine dans les médias. Sentez-vous que les gens sont moins réceptifs parce qu’ils sont, peut-être, blasés par le sujet?

Je pense que les campagnes sont toujours utiles. Les chiffres nous montrent que le nombre de femmes qui vont passer des mammographies est trop faible. Il faut donc continuer de sensibiliser les femmes. Par ailleurs, je ne pense pas que les gens soient tannés d’entendre parler de cancer parce qu’on se rend compte que le cancer se rapproche de nous. Il y a quelques années, on entendait parler de cas éloignés, mais là, ça s’approche.

Source: Journal Métro

** Voici la traduction en capsule LSQ **




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